• Ca devait arriver, et… c’est arrivé… C’est la rentrée !  Je ne m’en plaindrai pas puisque je l’ai tant souhaitée, notamment pendant mes heures sombres de juin. Soit dit en passant, je félicite tout de même l’équipe de France olympique pour avoir ramené tant de médailles bien que si peu aient été en or et qu’on aurait déchiré si mon idée de médaille en laiton avait été retenue… Enfin bref, me voilà définitivement en L3 avec plusieurs bonnes résolutions comme celle de travailler (Non, pas en cours voyons. Je parle de travailler en contrepartie de menue monnaie en faisant du soutien pour collégiens), de faire du sport (J’ai déjà un peu commencé et les premiers résultats sont encourageant)s et enfin de trouver un projet d’avenir (On y est pas encore). Ah, et si je pouvais ajouter une petite mention à ma licence qui est quasiment acquise, je ne cracherai pas dessus. J’ai aussi deux ou trois autres souhaits mais je me garderai d’en parler sur le domaine public !

    En fait, je ne veux pas m’étendre, c’est juste histoire de dire que je suis bien content de retrouver les personnes qui m’ont manquées (même si je ne leur ai pas spécialement manqué…) et de retrouver un semblant de vie active.


    Simon


    votre commentaire
  • Après déjà quelques mois de vacances, depuis fin avril en fait, si l’on oublie les six heures de partiels de mai, la troisième année commence tout doucement par un contact, ô combien agréable avec l’administration. En effet, je suis allé m’inscrire à la fac ! (Enfin, c’est quand même la troisième fois.)

    Après avoir rencontré une gentille marchande hippie (oui, Gill, c’est bien de toi que je parle.) qui accepta de m’accompagner dans ma quête, nous nous dirigeâmes vers le bâtiment Vauban de l’UVSQ, non sans être préalablement passé au photomaton, afin de prendre les fameuses photos d’identité qui ne sont désormais plus seulement moche à cause d’un visage disgracieux mais également à cause de l’expression que l’on doit adoptée… Enfin, l’expression… On nous demanderait plutôt de ne pas en avoir, du coup, tout le monde ressemble à un dangereux criminel lorsque sont prises les photos de face devant une échelle de taille inscrite sue le mur

    Nous voilà devant la grande porte du TIN TIN TIN… Non, en fait, ça n’était pas si effrayant : Alors que je m’attendais à être harcelé par une horde de l’UNEF dès l’entrée, on me laissa curieusement en paix. Après réflexion cela s’explique par le fait que nos chères militants n’étaient qu’un ! Le marxisme ne ferait-il plus recette ?

    Bref, après une lente ascension du bâtiment, enfin, nous arrivâmes dans… la salle d’attente. Là encore, les obstacles sont nombreux, puisqu’on débarqua en plein conflit total entre deux gangs défendant les couleurs de compagnies d’assurance étudiantes rivales. Les premières victimes de cette guerre sont les futures « première année » sur lesquels les différents belligérants se jettent avec une fureur impitoyable en leur assénant un discours sur le pourquoi choisir leur compagnie plutôt que l’autre. Heureusement, il existe deux astuces pour éviter de faire partie des dommages collatéraux. Il suffit de dire (ou prétendre) ne pas être en première année, ainsi vous êtes immunisés contre leurs attaques puisque vous n’êtes plus une proie facile potentielle. La seconde manière d’esquiver l’attaque est de prendre parti pour le camp adverse auquel cas on peut avoir droit à un regard dégouté de la part de notre agresseur ou encore un signe de croix d’exorciste pour les plus fanatiques d’entre eux.

    Ayant parlé (et vu) des « premières années », il serait dommage de ne pas mentionner leur stress pour une simple inscription. « Oh mon Dieu, je suis déjà toute stressée » nous a dit l’une d’entre elle… Heureusement que mon amie la marchande hippie a rassuré tout le monde… Une vraie mère poule ! (A quand l’évolution en mère poule pondeuse^^). Heureusement, elle s’est rattrapée par un cinglant « Si elle est stressée pour ça, j’aimerai voir sa tête le jour du partiel ». (Encore une du style « Simon, fais-moi réciter les dates » à cinq minutes du partiel d’ancienne…)

    La quête se poursuivie quelques minutes dans la file d’attente et enfin, j’obtins le précieux sésame, la carte d’étudiant de l’UVSQ, d’une chatoyante couleur jaune pipi non sans l’avoir contre quelques 368.57 euros… Snif. Cependant, je ne perdis pas ma journée puisqu’on m’offrit en prime un magnifique agenda et un CD de logiciels offerts généreusement par l’université. (C’est-y pas gentil !).

    Enfin, il était tant pour nous de nous en aller, mais, alors que nous étions sur le chemin du retour, nous vîmes l’un des sbires de l’UNEF agresser une victime, la pauvre était déjà assise au bureau du syndicat… Elle était perdue, on ne pouvait plus rien pour elle, elle était prête à se vendre pour vingt euros… (Encore que, le prix de l’adhésion doit avoir augmenté dans le contexte international de hausse des prix… Et après l’UNEF se plaindra sans doute de la baisse du pouvoir d’achat de la communauté estudiantine.) Bon, ne crachons pas dans la soupe, l’UNEF dispose d’un très bon service de communication, au moins deux fois par semaine, on t’appelle pour savoir si tu vas bien… et si tu veux manifester

     

    Voilà, je quitte donc l’univers terrible et hostile de la fac pour encore deux mois (voire trois… Croisons les doigts), mais cette fois, officiellement inscrits en troisième année !



    Simon


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique