• Facman, en exclusivité à la rentrée (Episode pilote : Le parcours du combattant)

    Après déjà quelques mois de vacances, depuis fin avril en fait, si l’on oublie les six heures de partiels de mai, la troisième année commence tout doucement par un contact, ô combien agréable avec l’administration. En effet, je suis allé m’inscrire à la fac ! (Enfin, c’est quand même la troisième fois.)

    Après avoir rencontré une gentille marchande hippie (oui, Gill, c’est bien de toi que je parle.) qui accepta de m’accompagner dans ma quête, nous nous dirigeâmes vers le bâtiment Vauban de l’UVSQ, non sans être préalablement passé au photomaton, afin de prendre les fameuses photos d’identité qui ne sont désormais plus seulement moche à cause d’un visage disgracieux mais également à cause de l’expression que l’on doit adopter… Enfin, l’expression… On nous demanderait plutôt de ne pas en avoir, du coup, tout le monde se retrouve avec une tête de dangereux criminel après leur interpellation devant l'échelle de taille inscrite sur le mur.

    Nous voilà devant la grande porte du TIN TIN TIN… Non, en fait, ça n’était pas si effrayant : C’est juste l’entrée de la fac. Mais, alors que je m’attendais à être harcelé par une horde de l’UNEF assoiffée de sang neuf, on me laissa curieusement en paix. Après réflexion cela s’explique par le fait que nos chères militants n’étaient qu’un ! Le marxisme ne ferait-il plus recette ?

    Bref, après une lente ascension du bâtiment, enfin, nous arrivâmes dans… la salle d’attente. Là encore, les obstacles furent nombreux, puisqu’on débarqua en plein conflit total entre deux gangs défendant les couleurs de compagnies d’assurance étudiantes rivales. Les premières victimes de cette guerre sont les futures « première année » sur lesquels les différents belligérants se jettent avec une fureur impitoyable en leur assénant un discours sur le pourquoi choisir leur compagnie plutôt que l’autre. Heureusement, il existe deux astuces pour éviter de faire partie des dommages collatéraux et ma grande bonté d’âme m’incite à vous les dévoiler : Il suffit de dire (ou prétendre) ne pas être en première année, ainsi vous devenez complètement immunisés contre leurs attaques puisque vous n’êtes plus une proie facile potentielle. La seconde manière d’esquiver l’attaque est de prendre parti pour le camp adverse, auquel cas on peut avoir droit à un regard dégouté de la part de notre agresseur ou encore un signe de croix d’exorciste pour les plus fanatiques d’entre eux.

    Ayant parlé (et vu) des « premières années », il serait dommage de ne pas mentionner leur stress pour une simple inscription. « Oh mon Dieu, je suis déjà toute stressée » nous a dit l’une d’entre elle…(Ne mouilles pas ta culotte quand même, hein, ça n’en vaut pas la peine.) Heureusement que mon amie la marchande hippie a rassuré tout le monde… Une vraie mère poule ! (A quand l’évolution en mère poule pondeuse^^). Mais fidèle à elle-même, elle s’est rattrapée par un cinglant « Si elle est stressée pour ça, j’aimerai voir sa tête le jour du partiel ». (Ca sera du style « Simon, fais-moi réciter les dates » à cinq minutes du partiel d’ancienne…)

    La quête se poursuivie quelques minutes dans la file d’attente et enfin, j’obtins le précieux sésame, la carte d’étudiant de l’UVSQ, d’une chatoyante couleur jaune pipi non sans avoir laissé derrière moi quelques 368.57 euros… Snif. Cependant, je ne perdis pas ma journée puisqu’on m’offrit en prime un magnifique agenda (L’agenda officiel de la fac même) et un CD de logiciels offerts généreusement par l’université. (C’est-y pas gentil !).

    Enfin, il était tant pour nous de nous en aller, mais, alors que nous étions sur le chemin du retour, nous vîmes l’un des sbires de l’UNEF agresser une victime, la pauvre était déjà assise au bureau du syndicat… Elle était perdue, on ne pouvait plus rien pour elle, elle était prête à se vendre pour vingt euros… (Encore que, le prix de l’adhésion doit avoir augmenté dans le contexte international de hausse des prix… Et après l’UNEF se plaindra sans doute de la baisse du pouvoir d’achat de la communauté estudiantine.) Bon, ne crachons pas dans la soupe, l’UNEF dispose d’un très bon service de communication, au moins deux fois par semaine, on t’appelle pour savoir si tu vas bien… et si tu veux manifester.

    Voilà, je quitte donc l’univers terrible et hostile de la fac pour encore deux mois (voire trois… Croisons les doigts), mais cette fois, officiellement inscrits en troisième année !

     


    Simon


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Mardi 22 Juillet 2008 à 18:50
    Je me dois ici d'intervenir. Et de corriger quelques oublis.
     - En bonne hippie je t'ai aussi généreusement prêté une brosse à cheveux pour effacer le fait que tu sortais de ton bien aimé plumard et que tu en avais encore la marque dans les cheveux.

    - Le jaune pisse du dit papier n'est point du tout chatoyant.

    - A sa décharge le pauvre esseulé de l'Unef a eu l'amabilité d'indiquer l'ascenseur à quelques parents en manque de rdc chez l'ophtalmo.
    2
    Jeudi 24 Juillet 2008 à 00:23
    Ouais mais en fait l'évolution en mère poule pondeuse n'est pas une obligation hein... Non pcq je dis ça je dis rien mais la marraine en vue c'est quand même moi, alors souillette de l'une, frangine de l'autre, les liens familiaux ça va aller pr le moment...
    Sinon post très sympa, Gill en hippie... elle qui se maquille pr aller à Ikea j'aurais bien aimé voir le mode hippie.
    3
    Simon Profil de Simon
    Samedi 26 Juillet 2008 à 05:44
    Oui, Gill, encore merci pour m'avoir aidé à effacer les stigmates d'une nuit trop courte (me suis levé au moins à midi trente ce jour-là....)
    Le mode hippie c'est surtout parce que je l'ai prise en flag pour vente de produits alimentaires naturels! Se maquiller pour aller à Ikea? Interressant comme concept...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :