• Ca devait arriver, et… c’est arrivé… C’est la rentrée !  Je ne m’en plaindrai pas puisque je l’ai tant souhaitée, notamment pendant mes heures sombres de juin. Soit dit en passant, je félicite tout de même l’équipe de France olympique pour avoir ramené tant de médailles bien que si peu aient été en or et qu’on aurait déchiré si mon idée de médaille en laiton avait été retenue… Enfin bref, me voilà définitivement en L3 avec plusieurs bonnes résolutions comme celle de travailler (Non, pas en cours voyons. Je parle de travailler en contrepartie de menue monnaie en faisant du soutien pour collégiens), de faire du sport (J’ai déjà un peu commencé et les premiers résultats sont encourageants) et enfin de trouver un projet d’avenir (On y est pas encore). Ah, et si je pouvais ajouter une petite mention à ma licence qui est quasiment acquise, je ne cracherai pas dessus. J’ai aussi deux ou trois autres souhaits mais je me garderai d’en parler sur le domaine public !

    En fait, je ne veux pas m’étendre, c’est juste histoire de dire que je suis bien content de retrouver les personnes qui m’ont manquées (même si je ne leur ai pas spécialement manqué…) et de retrouver un semblant de vie active.

     

    Simon


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  •         Comme chacun sait (ou du moins devrait savoir), le plus important évènement sportif de l’année (Après l’Euro et le championnat NBA…) se déroule actuellement à Beijing ; Les Jeux Olympiques d’été version 2008 ou Tou Tahouseune Eihite. Je vois déjà vos sourires moqueurs ou déçus… Oui, comme beaucoup d’entre vous, je suis déçu par l’équipe de France… Encore que, déçu… On a que ce qu’on mérite (D’un autre côté, je suis pas sur de les avoir vraiment aidé, avachi sur le canapé, mais on va dire que j’ai soutenu mes compatriotes sportifs mentalement…). Autant vous dire que je ne connais pas grand-chose dans la plupart des disciplines olympiques, donc je me fie aux commentateurs sportifs. Alors, à les écouter, ils font largement contraste avec le défaitisme latent mais pourtant justifié des français, d’après eux, chaque athlète français est un sportif d’exception qui a traversé des épreuves infernales pour finalement arrivé aux J.O au dernier moment et qui va tout casser… Leur famille est génial d’ailleurs tout ce que touche l’athlète français est grand beau et magnifique… Bref, après quelques jours de compétition, on s’aperçoit que l’athlète français ne casse même pas trois pattes à un canard.

    Alors, les mauvaises langues diront certainement que ce qui semble désormais être une quête de l’argent chez nos athlètes serait lié à la baisse du pouvoir d’achat en France. (Bon, on a quand même eu deux médailles d’or depuis que j’ai écris ça.). Mais les faits sont là, l’équipe de France paraît bien terne comparé à ce que nos chers journaliste de France Télévision nous narrent. Encore une fois, les journalistes ne sont pas objectifs, il faut vous mettre une chose dans la tête qu’un sportif français ne perd pas à cause de la température, du climat, de la position, d’un pet de travers, d’une sciatique, d’une eau pas assez liquide, d’un kimono mal mis ou je ne sais quoi : Simplement parce que d’autres sont meilleurs ou au moins, moins mauvais. Enfin, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain (en plus ça coute cher… l’eau), les athlètes passent leur vie à travailler, et comme partout, y en a qui travaillent (ou se dopent) plus efficacement. Ni plus, ni moins !

            Mais, heureusement, je ne critique pas gratuitement, j’ai une solution pour faire en sorte que la France gagne plus de médailles… Car l’objectif des trente ou quarante médailles corrélé avec le nombre de fois que j’ai entendu « Encore une chance de médaille française qui nous échappe » me fait sérieusement douter quant à notre capacité d’atteindre ce résultat. Je pense donc qu’il faudrait faire en sorte que davantage de sports deviennent des disciplines olympiques et je parle surtout de « sports » dans lesquels les français auraient une longueur d’avance. J’ai pensé à la pétanque mais dans quelques années, les chinois vont nous surpasser alors ça ne vaut même pas le coup. Je pensais à des disciplines françaises telles que, par exemple, la pyromanie en pleine air avec des centres de formation de niveau international comme celui de la région parisienne spécialisé dans les feux de véhicules et celle du sud spécialisé dans les feux de forêts…  Ah et, vu la population vieillissante, on pourrait ouvrir l’ère des catégories par âge comme on le fait pour les poids. J’imagine déjà le « 100 mètre plus de 80 ans » en trois minutes avec passage au stand réanimation tous les 25 mètres, le 400 mètres déambulateur, le craché de dentier ou le concours de belote. J’ai également pensé à ajouter une médaille pour la 4ème place vu le nombre de français finissant à la place ingrate, elle pourrait être en laiton ou en chocolat… (Le chocolat est meilleur je pense.)

    Enfin, je tiens à tirer mon chapeau aux, ô combien qualifiés, journalistes de France télévision qui posent des questions très pertinentes et intéressantes aux athlètes perdants :

    Nelson Montfort -Et oui, mon cher Gérard (Holtz), je suis avec untel qui vient de finir quatrième/perdre en demi-finale/d’être éliminé en série, oui alors, mon cher untel, ça vous fait quoi de perdre, d’échouer si près du but alors que vous vous êtes battu comme un diable ?

    Untel - Euh, bin, c’est dur, j’ai beaucoup travaillé… Mais c’est le sport…

    NM – Aller, on vous attend au prochain rendez-vous à Londres en 2012.

    Untel – C’étaient mes derniers JO, je compte prendre ma retrai….

    NM – Oh mais que vois-je ? C’est le grandissime vainqueur Australien/Américain/Chinois de l’épreuve, « Trucmuche ». Je me rapproche de lui, Hey trucmuche Aie am so verry happy fore iou touday, it iz ze feurst taïme that iou arre under fifty seconds for this round, how do iou feel ?

    Trucmuche – I am very happy, thanks you

    NM – Il dit qu’il est très verry happy, thanks iou, thank iou and congratulations… (Au moins, ça me fait rire.)

    On remercie donc France Télévision, mais aussi tous nos athlètes (Un peu de patriotisme !!!) mais surtout tous les gens qui les supportent, dans tous les sens du terme.

     

    Simon


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  • Très répandus sur la toile, ils vous font parfois sourire mais le plus souvent, ils vous consternent, voire vous affligent. Je parle, bien entendu, des blogs ! Mais attention, pas n’importe lesquels, je me focaliserai sur les pires d’entre eux : les « blogs d’ados ». Vous savez, ceux qu’on trouve notamment sur un site pionnier en la matière appartenant à une station de radio diffusant principalement du rap, autrement dit Cielrock pour les francophones. (Oui, je ne fais de pub que pour ceux qui le méritent…)

    Bien, maintenant que les présentations ont été faites, examinons la chose de plus près. Effectivement, après une étude partielle, on peut dire que nous sommes en la présence d’un type de blog ayant ses propres règles et ses propres normes telles que, par exemple celle du billet décrivant un(e) ami(e).

    Ce type de « post » qui se retrouve sur nombre de ces blogs est la présentation partielle d’un(e) ami(e) avec photo à l’appui. (Attention les yeux surtout si le flash reflète sur l’appareil dentaire…) Photo souvent prise en plan poitrine par une webcam… Enfin, je passerai là-dessus et me pencherai plutôt sur la légende. Aussi, je tiens à préciser que je touche en ce moment-même au fondement du « blog d’ado » (et pas d’autre chose). En l’occurrence, la légende tourne autour de quatre axes bien déterminés et je vais vous les donner (bande de petits veinards) : Tout commence par une petite présentation de la personne, et ensuite vient l’histoire de la relation entre l’auteur et l’objet de son post accompagnée d’un compliment puis une petite promotion sur ledit objet et pour finir la requête d’une sollicitation populaire de la part du public du blog. Je sais, vu comme cela, ce n’est pas très parlant ! Je vais donc vous donnez un exemple concret… Imaginez une ado de 14 ans faisant un post sur ce cher TheScottish qui, soit dit en passant, m’a donné son accord pour servir de cobaye pour ma petite démonstration. Voilà ce qu’elle mettrait en face d’une photo de notre écossais préféré sur laquelle il aurait un sourire métallique :

    Etape 1 : Lui c’est Thescottish, un mec trop cool avec qui je me tape trop de barres (J’imagine d’ici le rire bête de la jeune fille écrivant ces mots et se remémorant lesdites barres.)

    Etape 2 : Je le connais depuis trois mois, mais je l’adore déjà trop. (Autre règle, ne pas lésiner sur les mots employés, on peut parfaitement adorer son voisin de cours de physique sans jamais lui avoir adressé la parole ailleurs que dans la salle de la prof en blouse blanche.)

    Etape 3 : En plus, il est célibataire, héhé les filles j’ai son numéro si vous voulez. (On remarque l’exclusion de la communauté homosexuelle, pourtant, on parle bien du même Thescottish… Ah et aussi, je constate avoir fait un petit anachronisme car les ados de quatorze ans possédant un portable n’étaient pas nombreux à l’époque où Thescottish était en plein âge ingrat… Encore que…).

    Etape 4 : Lâchez vos commentaires. (Sous entendu, pensez comme moi, dîtes qu’il est merveilleux et répondez même à l’annonce faite ci-dessus concernant son célibat.)

    Je viens de me rendre compte que sans le langage « SMS » ça faisait moins authentique… Enfin c’est une démonstration, pas une copie conforme !

    Un tel post nous ouvre donc les portes à l’une des institutions principales du blog, le commentaire, qui est un peu comme la preuve du succès voire le but même d’un blog, car n’allez pas me dire que le blog est un journal intime puisque tout à chacun peut le consulter… Par conséquent, ce n’est plus intime du tout. Ainsi, le public est incité à « lâcher ses commentaires » comme le souligne l’expression désormais populaire, commentaires qui se résument bien souvent à un niais acquiescement ou à faire de la pub pour leur propre blog ou les deux d’un coup. Ca peut donner : « Ouais, c’est clair, TheScottish est trop sympa » (Je suppute par ailleurs que la variante négative, du style « TheScottish craint » n’est pas visible puisque surement effacée par l’auteur du post.) Qui peut être suivi de « Venez voir mon blog sur telle chose, www.adresseduditblog ».

    Le blog d’ados à, bien sur, ses codes à l’instar de toute sous(contre ?)-culture, le but étant de se démarquer et de créer un univers surtout évocateur pour le public visé, c’est-à-dire d’autres ados. SiNoN, PoUrQuOi S’eXpRiMeR En AlTeRnAnT MaJuScUlEs Et MiNuScUlEs AlOrS QuE c’EsT ChIaNt A lIrE eT lOnG à EcRiRe ? Sans parler du changement de couleur à chaque lettre que je ne vous montrerai pas par manque de patience…

    Parfois, cette « rebelle attitude » est affichée clairement par des phrases provocatrices, que l’on trouve surtout sur les blogs de jeunes filles comme « Je suis jalouse, méchante, taquine, chiante mais ça me rend trop craquante » (En plus, ça rime.) Certaines d’entre elles iront jusqu'à copier des photos « mignonnes » de petits chats par exemple ou encore même les fameux messages ou questionnaires nian-nians évoqués pour certains dans un de mes précédents textes !

    Les garçons sont, quant à eux, davantage friands de montages un peu bidons ou de photos truquées moquant ou mimant certains incontournables de la culture populaire comme « qui veut gagner des millions ? » avec la question suivante.

    Me trouvez-vous :

    A Trop sympa

    B Trop Bogoss

    C Trop cool

    D Trop fashion

    (Euh, Jean-Pierre, euh, je crois que je vais prendre le joker qui change la question… Faut pas compter sur l’avis du public dans ces cas-là.) Cependant, il est interressant de voir à quel point les auteurs sont soucieux de l’avis des autres sur eux, voire sur leur physique comme nous le montre de nombreuses photos où l’ado arbore sa plus belle coupe mulet et son plus beau T-shirt. Mais le plus beau dans l’histoire (si j’ose dire) c’est la légende sous la photo « Moi en mode beau gosse, qu’en pensez vous ? Non, je rigole ». On ne sait plus même s’il feint la modestie ou le narcissisme, rusé le jeune homme !

    Enfin, le « blog d’ado » a également pour but d’étaler sa vie face à la foule d’internautes dans l’espoir d’y trouver une sorte de sollicitation populaire par le biais des commentaires, en gros, en plus de demander un jugement sur son physique, il est de bon aloi de demander un jugement sur son existence. Je n’appellerai pas cela une caractéristique propre, puisque beaucoup d’autres blogs le font, cependant, là ou le blog d’ados se distingue, c’est dans la profondeur de ses analyse et la richesse de son vocabulaire… Ainsi, il n’est pas rare de trouver chez les adolescents, avec une photo en guise de témoin : « Là c’est Kev qui gerbe parce qu’il a bu un trois panachés d’affilé à la fête de Matt. » suivi de plusieurs commentaires confirmant le billet et la malheureuse aventure du fameux Kev. Les filles se montrent un peu plus poètes en se contentant de décrire leur « trips » en cours de maths… De plus, tout ce beau monde ne manque pas de vanter ses goûts en terme de marques diverses et variés, parfois leur publicité est encore meilleure que celles des bannières qui entourent la page du blog…

    Bref, je vais m’arrêter là dans ma petite étude, non sans me permettre de donner la conclusion suivante. Le but du blog d’ados est avant tout de se rassurer soi-même et de rendre le regard d’autrui moins pesant en tentant de s’assumer et de s’afficher à travers un média durant une période parfois difficile à traversée pour l’individu. La dimension de partage à ce niveau n’est pas cruciale puisqu’il est bien stipuler de lâcher des « comms » conventionnels et courts et non de donner son véritable avis.

    Remarquez, j’ai beau critiquer, je n’ai pas mentionné les pires des blogs… Ceux qui écrivent sur les blogs des autres !

    Simon


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  • Après déjà quelques mois de vacances, depuis fin avril en fait, si l’on oublie les six heures de partiels de mai, la troisième année commence tout doucement par un contact, ô combien agréable avec l’administration. En effet, je suis allé m’inscrire à la fac ! (Enfin, c’est quand même la troisième fois.)

    Après avoir rencontré une gentille marchande hippie (oui, Gill, c’est bien de toi que je parle.) qui accepta de m’accompagner dans ma quête, nous nous dirigeâmes vers le bâtiment Vauban de l’UVSQ, non sans être préalablement passé au photomaton, afin de prendre les fameuses photos d’identité qui ne sont désormais plus seulement moche à cause d’un visage disgracieux mais également à cause de l’expression que l’on doit adopter… Enfin, l’expression… On nous demanderait plutôt de ne pas en avoir, du coup, tout le monde se retrouve avec une tête de dangereux criminel après leur interpellation devant l'échelle de taille inscrite sur le mur.

    Nous voilà devant la grande porte du TIN TIN TIN… Non, en fait, ça n’était pas si effrayant : C’est juste l’entrée de la fac. Mais, alors que je m’attendais à être harcelé par une horde de l’UNEF assoiffée de sang neuf, on me laissa curieusement en paix. Après réflexion cela s’explique par le fait que nos chères militants n’étaient qu’un ! Le marxisme ne ferait-il plus recette ?

    Bref, après une lente ascension du bâtiment, enfin, nous arrivâmes dans… la salle d’attente. Là encore, les obstacles furent nombreux, puisqu’on débarqua en plein conflit total entre deux gangs défendant les couleurs de compagnies d’assurance étudiantes rivales. Les premières victimes de cette guerre sont les futures « première année » sur lesquels les différents belligérants se jettent avec une fureur impitoyable en leur assénant un discours sur le pourquoi choisir leur compagnie plutôt que l’autre. Heureusement, il existe deux astuces pour éviter de faire partie des dommages collatéraux et ma grande bonté d’âme m’incite à vous les dévoiler : Il suffit de dire (ou prétendre) ne pas être en première année, ainsi vous devenez complètement immunisés contre leurs attaques puisque vous n’êtes plus une proie facile potentielle. La seconde manière d’esquiver l’attaque est de prendre parti pour le camp adverse, auquel cas on peut avoir droit à un regard dégouté de la part de notre agresseur ou encore un signe de croix d’exorciste pour les plus fanatiques d’entre eux.

    Ayant parlé (et vu) des « premières années », il serait dommage de ne pas mentionner leur stress pour une simple inscription. « Oh mon Dieu, je suis déjà toute stressée » nous a dit l’une d’entre elle…(Ne mouilles pas ta culotte quand même, hein, ça n’en vaut pas la peine.) Heureusement que mon amie la marchande hippie a rassuré tout le monde… Une vraie mère poule ! (A quand l’évolution en mère poule pondeuse^^). Mais fidèle à elle-même, elle s’est rattrapée par un cinglant « Si elle est stressée pour ça, j’aimerai voir sa tête le jour du partiel ». (Ca sera du style « Simon, fais-moi réciter les dates » à cinq minutes du partiel d’ancienne…)

    La quête se poursuivie quelques minutes dans la file d’attente et enfin, j’obtins le précieux sésame, la carte d’étudiant de l’UVSQ, d’une chatoyante couleur jaune pipi non sans avoir laissé derrière moi quelques 368.57 euros… Snif. Cependant, je ne perdis pas ma journée puisqu’on m’offrit en prime un magnifique agenda (L’agenda officiel de la fac même) et un CD de logiciels offerts généreusement par l’université. (C’est-y pas gentil !).

    Enfin, il était tant pour nous de nous en aller, mais, alors que nous étions sur le chemin du retour, nous vîmes l’un des sbires de l’UNEF agresser une victime, la pauvre était déjà assise au bureau du syndicat… Elle était perdue, on ne pouvait plus rien pour elle, elle était prête à se vendre pour vingt euros… (Encore que, le prix de l’adhésion doit avoir augmenté dans le contexte international de hausse des prix… Et après l’UNEF se plaindra sans doute de la baisse du pouvoir d’achat de la communauté estudiantine.) Bon, ne crachons pas dans la soupe, l’UNEF dispose d’un très bon service de communication, au moins deux fois par semaine, on t’appelle pour savoir si tu vas bien… et si tu veux manifester.

    Voilà, je quitte donc l’univers terrible et hostile de la fac pour encore deux mois (voire trois… Croisons les doigts), mais cette fois, officiellement inscrits en troisième année !

     


    Simon


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